Clôture en beauté du jeu de correspondance du CJFDJL

C’est à Idgees restaurant, sis à Delmas 65, que le club des jeunes de la Fondation Dieuveut JEAN-LOUIS ( CJFDJL ) a clôturé en beauté son jeu de correspondance. Dans une ambiance festive et conviviale, plusieurs correspondants et correspondantes ont répondu à l’appel. Chacun avait le cœur qui bat la chamade. Tout était impatient de découvrir enfin l’ami (e) qu’ íl écrivait et qui jusque-là était inconnu. Échanges, musiques, danses, collations et petites blagues ont, entre autres, ponctué cette rencontre. Chaque couple a exprimé sa satisfaction et est partant pour la prochaine édition.

Porté par le club des jeunes de la Fondation Dieuveut JEAN-LOUIS ( CJFDJL), le jeu de correspondance a débuté en décembre 2024 se termine le 14 février 2025, jour de la Saint valentin. L’objectif de cette initiative était de permettre à des jeunes de créer des liens amicaux et s’échanger sur de nombreux sujets. Chaque personne désirant de participer à ce jeu devait choisir un pseudonyme porté par un héros ou une héroïne qui a marqué l’histoire des noirs que se soit en Haïti, dans la lutte pour l’indépendance du pays ou encore aux États-Unis, dans la lutte des noirs pour des droits civils et politiques.

Une brochette de noms inspirants a été proposés aux intéressés. On citera, entre autres, Jean-Jacques Dessalines ( le père fondateur de la nation haïtienne ), Charity Adams ( capitaine de soldates de femmes noirs lors de la 2ème guerre mondiale ), Rosa Parks ( combattante aux côtés de Martin Luther King pour l’égalité des noirs aux USA ). Toyard (Icône haïtienne et tante de Dessalines), Nina Simone (chanteuse noire de talent sous-estimée pour sa couleur de peau), Jacques Stephen Alexis écrivain (homme politique et médecin haïtien, opposant farouche à la dictature de François Duvalier),. Jacques Romain (l’un des plus grands écrivains haïtiens) et Etzer Vilaire ( le chantre haïtien ).

Selon Gertrude Jean-Louis, cheville ouvrière de ce projet, cette expérience a été passionnante, inspirante et enrichissante.  » C’est ma façon de porter ma pierre contributive dans l’édifice social. Je pense et je crois que notre terre natale peut renaître de ces cendres avec ses jeunes dynamiques et fougueux. Ainsi nous devons travailler ensepour la transformation d’Haïti. J’étais étonnée de voir leur amour et leur dévouement pour le jeu. Malgré la période d’échange a été très courte, dans leurs textes répandentent l’amour, l’émotion et l’envie de trouver leur place sous le soleil pétillant de notre pays  » a confié la responsable.

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