Les critiques ne cessent pas de multiplier à l’endroit du conseil présidentiel de transition pour sa « mauvaise gestion » du pays. Des partis politiques, acteurs de la société civile et simples citoyens sont montés au créneau pour dénoncer « le laxisme, la nonchalance et l’indifférence » du pouvoir intérimaire qui n’ont pris aucune disposition pour adresser les problèmes auxquels confronte le pays, alors qu’ils ont déjà une année de gouvernance « catastrophique ».
Le parti politique Initiative pour développer Haïti (IDHA) est du nombre de ces partis contestataires. Dans une note rendue pubic le 28 avril dernier, il dit constater qu’après un ans de gouvernance du CPT: « L’échec est total. Le peuple est trahi . Le CPT a échoué, échoué à protéger la vie, échoué à rétablir la sécurité, échoué à créer l’espoir. Au lieu d’un gouvernement de transition, le pays a eu un gouvernement d’illusion, enfoncé dans les querelles internes, la paralysie politique et la course aux privilèges. Pendant que le CPT se déchire, le peuple crève sous les balles, la faim et la misère. »
Les tenants du parti estime que le temps est venu pour réaliser les États Généraux de la Nation. « Le 25 avril 2024, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a été installé sous les cris d’espoir d’un peuple épuisé. Un an plus tard, 25 Avril 2025, Haïti est plus ensanglantée, plus affamée, plus abandonnée qu’elle ne l’a jamais été. »
Toujours d’après la note « Les États Généraux devront : redonner la parole aux vrais Haïtiens, ceux qui souffrent et luttent ; bâtir un nouveau contrat national, basé sur la sécurité, la justice et la dignité; imposer un nouveau cap pour Haïti, sans compromis avec le chaos.
Face à ce désastre, le parti IDHA exige l’organisation immédiate des États Généraux de la Nation. « Pas pour sauver des fauteuils, pas pour masquer l’échec, mais pour reconstruire Haïti, en mettant enfin le peuple au centre. Haïti n’a plus besoin de transition sans fin. Haïti a besoin d’une refondation nationale, ici et maintenant. »